Albaola Fabrika Maritime Basque à Pasaïa.
C’est une journée qui permet à tous les bénévoles de l’association de se retrouver pour mieux faire connaissance.
Il est toujours utile de décloisonner les disciplines et donner du sens au mot “association”.
Nous avions choisi une destination proche de nous, le chantier naval de Pasaia.
Et finalement nous avons découvert que beaucoup d’entre nous n’y étaient jamais entrés.
Nous constituons deux groupes d’une vingtaine de participants pour la visite guidée.

Première partie, le chantier
Dans la première salle, l’atelier du bois, nous découvrons la quantité énorme de bois utilisée pour cette reconstruction.
Il s’agit d’une réplique à l’identique et à l’ancienne du San Juan.

Il n’y a pas que des gros bateaux, mais aussi des baleinières à rames ou même à voile.

Là les choses sont plus en grand, le bateau comporte trois étages intérieurs, nous allons donc grimper un peu.

Au premier étage, nous pouvons admirer le colmatage des trous faits pour clouer les planches extérieures.
L’eau de mer ne touchera pas le métal des clous.

Le pont intérieur est impressionnant, il faut imaginer une cargaison d’huile de baleine en barriques, de fanons et d’os.

Notre guide nous explique comment calfater et fait le distinguo avec le verbe calfeutrer, nous aimerions parler espagnol avec la même richesse de vocabulaire.

Nous revoici à l’avant, près du bec, dont la fonction principale est la protection de la coque conte les chocs et la fonction secondaire est sanitaire.

Deuxième partie, les ateliers
Nous découvrons comment les anciens construisaient les poulies, tout en bois sculpté.
On nous dit que c’est un groupe de retraités qui anime cet atelier.

Ici nous voyons les métiers sur lesquels des tisseurs fabriquent les vêtements qui habilleront les futurs occupants du bateau lors de son voyage à Red Bay.

Parmi les rares personnes actives sur le chantier en cette journée de pont du début mai, le forgeron attire les regards.

Il forge une pièce métallique qui reliera le gouvernail au bateau.

Battre le fer quand il est chaud, ça nous rappelle quelque-chose.

Les soufflets sont à l’ancienne même si aujourd’hui, une concession au modernisme fait qu’ils sont actionnés par un moteur.

Pour ce tour à former les roues de poulies, pas de concession, c’est avec un pédalier que le travail du bois est effectué.

Et voici ce à quoi ressemblera l’ouvrage une fois terminé.

Quelques explications sur l’art de choisir le bon arbre pour avoir la pièce de forme adéquate.

Nous terminons la visite par ce magnifique tonneau de cidre qui nous met l’eau à la bouche pour nous retrouver pour un déjeuner ensemble à Vera de Bidassoa.

De l’avis des participants, cette journée est une réussite à renouveler, un grand merci à ceux qui ont fait ce succès, en préparant la journée avec soin et en y participant avec enthousiasme.
La précédente sortie des bénévoles nous avait conduit à Bordeaux.
Si vous souhaitez revenir à Albaola Fabrika Maritime Basque à Pasaïa, vous pouvez vous renseigner ici.